J’ai ainsi beaucoup de tendresse, de gratitude et d’affection pour Stefania Bator, responsable de la Photothèque d’ADP ("Aéroport de Paris" devenu "Paris Aéroport"), que j’avais contactée dès 2003, et qui très spontanément et très généreusement m’avait ouvert la porte des trésors archivés par ses soins dans ce bâtiment perdu de la zone aéroportuaire d’Orly. L’étude des clichés auxquels Stefania me donna accès me permit de comprendre comment le bâtiment s’articulait, et me fit découvrir ses recoins et certains angles de ses volumes méconnus du grand public –et donc de moi.
Après mon faux départ et mes tâtonnements liés à cette série de Orly (Sud) en 2003 / 2004, (relatés en début de cette section Historique), je ne revis Stefania qu’à partir de 2011, à un moment où ma vision d’Orly avait assez mûri pour que je décide de me lancer à plein temps dans une série d’œuvres consacrées à l’Aile sud ; là encore, Stefania m’apporta son soutien actif et inconditionnel. C’est grâce à elle que je pus réaliser pour la seconde partie de cette série un reportage photographique documentaire effectué de nuit en 2017 ; certaines toiles (comme Fantômas contre Fantômas (ou le Vain Combat), par exemple), n’auraient pu exister sous la forme qui est la leur, sans ces repérages nocturnes.
En 2012, la première série de toiles de Orly (Sud) fut exposée par la galerie Dubois Friedland tenue par Paule Friedland et Michel Dubois à Bruxelles, avec le soutien de l’Ambassade de France en Belgique. Si l’événement peina à rencontrer son public, il convient de rendre hommage à la conviction et l’énergie que Paule Friedland et Michel Dubois prodiguèrent à cette très belle exposition en leurs murs ; et à l’intérêt manifesté par Jean-Pierre Jarjanette, diplomate à la tête du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France à Bruxelles, qui apprécia assez le travail exposé pour le faire savoir autour de lui, au sein des milieux culturels que ses fonctions l'amenaient à fréquenter.