Fort heureusement, reste surtout dans nos mémoires la rencontre d’une lumière.
Celle de la constance, de l’amitié et du soutien indéfectible de Silvestre Gorgulho, le Secrétaire d'État à la culture du District fédéral de Brasilia à cette époque, qui appuya Elaine sur toute la durée et dans toutes ses actions, et engagea son Secrétariat en faisant valider notre projet d’exposition par la Commission en charge de la sélection des artistes internationaux et des événements officiellement retenus par l’État brésilien pour les célébrations du Cinquantenaire de la cité ; j’eus ainsi l’honneur d’être l’unique artiste français invité par la Ville et le Secrétariat d'État à la culture de Brasilia, dans le cadre de cette célébration. L’appui dispensé par Silvestre Gorgulho et son Secrétariat, en partenariat avec le Ministère de la culture brésilien, fut objectivement éminent, considérable ; un honneur insigne, qu’aujourd’hui encore je mesure à sa juste valeur.
Cet appui se concrétisa au début de 2010, lorsque Elaine m’annonça qu’elle prenait la direction de l’Espace culturel Renato Russo 508 Sul (situé dans l’Aile sud (Asa Sul) de Brasilia), à l'époque une place forte de la culture, de l’expérimentation et de l’art dans la ville, et qui je crois l'est restée. Et qu’elle désirait programmer mon exposition dans la plus spacieuse et la plus belle galerie du Centre culturel, la galerie Rubem Valentim (un espace splendide et immense, de fait), une exposition inscrite au calendrier des événements culturels officiels prévus par la Commission du Cinquantenaire.
Aucun mot ne pourrait décrire l’explosion de joie qui m'envahit ce jour-là. Aucun. Aussi, je n’essaierai même pas.
Mais je dois certainement à Elaine l’un des plus beaux jours de ma vie en cette occasion –un jour qui fut l’augure de bien d’autres à venir, une fois arrivé dans la capitale du Brésil, lorsque mon exposition s’y tint.