Jacques Benoit, fasciné par les œuvres de Niemeyer, célèbre l’être architectural, la quintessence du bâtiment dans sa splendeur. Du coup, l’architecture, en investissant la toile où elle rayonne comme un joyau, fait oublier la ville qu’évoquent parfois furtivement les personnages qui participent à la rêverie architecturale de l’artiste. Et ces personnages, souvent énigmatiques, s’offrent aux spectateurs afin que ceux-ci tissent avec l’architecture figurée sur les toiles des liens diffus, ténus, mais ancrés dans l’inconscient de chacun.
Alors on peut en tant que "voyant", selon le mot de Merleau-Ponty, se laisser gagner par une méditation poétique pour une connaissance intime de l’œuvre
Gilbert Luigi (2006 / 2010)