Elton John
Œuvres > 1972 > 1976 - 1977 / 2003
Presentation
En 1972, j’ai rencontré la musique d’Elton John.
Je suis tombé instantanément amoureux de cette musique. Ce qui me conduisit entre 1972 et 1976 à peindre beaucoup de choses en rapport à son auteur.
Fin 1973, ce travail m’ayant donné la chance et l’honneur de rencontrer Elton John (voir chapitre "Elton John > Historique" en page Accueil, ou cliquer ici directement sur Historique), certaines de mes gouaches furent utilisées par l'artiste dans le contexte de sa tournée américaine et anglaise de 1974. C’est ce travail inspiré par Elton John qui, par la suite, me donna l'envie de créer des images autour de David Bowie. Puis, de manière plus spécifique, pour l’album Hollywood de Véronique Sanson. La somme de ces travaux de jeunesse (et principalement ceux consacrés à la musique d’Elton John et de son parolier Bernie Taupin), m’a tout naturellement mené vers la mise en image d’une sélection de compositions de la musicienne et compositrice, interprète et peintre Joni Mitchell, vers la fin des années 1970 ; ce dernier corpus de recherches m’ouvrit les portes de la peinture.
À l’instar des quelques gouaches consacrés à David Bowie, beaucoup d’originaux inspirés par Elton John et créés durant mon adolescence niçoise manquent à l’appel aujourd’hui. J’en ai égaré quelques uns ; je dus en éliminer d'autres que leur état m'interdisait de conserver, au cours de ces quarante et quelques dernières années. Certains furent envoyés en 1974 et 1975 aux bureaux londoniens de The Rocket Record Company / John Reid Enterprises (situés dans la première moitié des années 1970 sur North Audley Street, ensuite sur South Audley Street). D'autres directement à "Hercules", la demeure d'Elton John à Virginia Water où je fis sa connaissance, puis plus tard à "Woodside", sa propriété de Windsor.
Je ne sais ce qu’il advint de ces originaux perdus. Contacté début 2018 par un collectionneur londonien qui désirait s’enquérir sur la disponibilité de certains de mes travaux (il me dit avoir acquis à un moment donné l’original de Captain Fantastic and The Brow Dirt CowBoy d'Alan Aldridge, et s'en être séparé plus tard), cet interlocuteur m’assura qu’à sa connaissance le stock global d’œuvres et "artworks" originaux de toutes provenances conservés dans les locaux d’affaire de The Rocket Record Company au 101 Wardour Street (adresse de la compagnie dans les années 1980), avaient tous fini en vrac dans une benne, dans la foulée du grand nettoyage occasionné par le déménagement de la compagnie à cette époque.
Quel qu’ait pu être leur destin, ces premières œuvres inspirées par Elton John et sa musique revêtent une importance toute particulière à mes yeux, et dans mon cœur. Ils constituent les premières pierres de mes fondations, et sans ces pierres-là, la maison telle qu’elle existe ne serait pas. Ou pour le moins serait devenue toute autre. Mon travail lié à Elton John a décidé d’une certaine façon de mon avenir, et je lui voue donc une tendresse particulière, d’une part en raison des circonstances souvent extraordinaires qui le virent naître, mais aussi parce qu’il relève de cette époque de la vie définitivement enfuie et qui s'appelle tout simplement la jeunesse -moment aussi merveilleux qu’éphémère, où tout est possible.
Et tout le fut, comme mon histoire et ce travail liés à Elton John en témoignent.