Lorsque Hollywood parut, je remisais la pochette originale, et je confectionnais un prototype de la pochette telle que je l’avais imaginée (largement influencé, il faut bien le dire, par la sublissime pochette du non moins sublissime Madman Across The Water d’Elton John…) et j’y glissais le vinyl. Il y est toujours resté, depuis. 

Mon histoire avec Véronique Sanson, quelques décennies et quelques albums plus loin, s’est terminée par un joli rayon de soleil en 2015. Pour mon anniversaire mes amis Isabelle et François Jaglin, au courant de mon histoire et qui par le plus grand des hasards connaissaient la musicienne personnellement, lui apportèrent un exemplaire du livre Les Années Américaines en lui narrant mon aventure avec sa maman. Ainsi, le jour J, Isabelle et François m’offrirent l’exemplaire, dédicacé par Véronique Sanson, avec quelques mots personnels et extrêmement touchants.

Aujourd’hui, me restent de cette période de ma jeunesse quelques gouaches bleues, un exemplaire de pochette de Hollywood que je suis absolument certain d’être le seul à posséder sur la planète Terre, la musique de Véronique Sanson, et un livre dédicacé.

Et le souvenir affectueux d’une dame avec qui je prenais de temps en temps un café ou un thé au 5ème étage, lors de quelques après-midis parisiens en 1976, et qui m’a prouvé être une grande dame, aussi amusante qu'élégante, aussi humaine que chaleureuse, aussi généreuse que sympathique.