Sa gentillesse sans borne n’avait d’égale que son ire lorsqu’il découvrait dans un recoin des choses qui traînaient, ou encore lorsqu’on lui demandait d’intervenir alors que la charge incombait, à son sens, à son collègue Ruis, avec qui Maurice formait un tandem qui aimait boire des coups. Une fine équipe régie par des rapports aussi complices que parfois houleux -coups de grisou entre vieux compères. Toute cette ruche d’abeilles travailleuses était supervisée par Gérard Fournier, avec l’aide indispensable de ses deux secrétaires successives que j’eus le plaisir de fréquenter lors de mes passages à L’Espace Niemeyer, Martine Milekitch et Lila Larini. Véritables gardiennes du temple et des clefs, toujours disposées à trouver des solutions et toujours amicales et bienveillantes.

Ainsi vont mes souvenirs, au fil de la production de ces Trois Traces d’Oscar. Qui faillirent être Quatre Traces d’Oscar.
De fait, dans le panorama de son leg français et outre le célèbre "Volcan" du Havre (qui par définition se trouvait exclu de la série envisagée, ne se situant pas en Région parisienne), l’architecte brésilien avait laissé derrière lui quatre réalisations en Île de France, et non pas trois. En parallèle au bâtiment de la Place du Colonel Fabien, du siège de "L’Humanité" à St-Denis et de celui de la Bourse du travail à Bobigny, existe en effet un duo d’immeubles de bureaux, Les Olympiades.

Fruit de la collaboration entre Niemeyer et l’architecte français Jean-Maur Lyonnet, ces immeubles se dressent depuis 1991 à Fontenay-Sous-Bois. Lyonnet, à l’instar de Jean Deroche et de Paul Chemetov, participa aux réalisations franciliennes de Niemeyer avec notamment l’édification du siège du PCF puis celui de "L’Humanité".
"Les Olympiades", méconnues mais néanmoins partie intégrante du patrimoine de Niemeyer en Île-de-France, sont un binôme d’édifices qui effectue en quelque sorte une synthèse visuelle entre l’immeuble du Parti communiste français, et l’ancien siège de "L’Humanité".