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L'épilogue de ma narration picturale de Birdland est une peinture intitulée We like Birdland, car volontairement fidèle aux dernieres paroles prononcées par Patti Smith dans sa composition. En revanche, j’ai soigneusement évité de représenter le grand vaisseau spatial noir évoqué par l'artiste américaine. J’ai estimé que l’esthétique "Roswell" traditionnellement attribuée aux soucoupes volantes (engins qui me fascinent au demeurant, et au sujet desquels je possède pléthore d’ouvrages et de films), ne correspondait pas aux ambiances si particulières de la création de Smith. Je tenais à éviter le piège d’une représentation traditionnelle et attendue des petits hommes verts (ou gris, cf les “Petits Gris” de la mythologie ufologique) et d’œufs-au-plat métalliques volants, fussent-ils noirs et gigantesques.

Je me suis alors souvenu de l’unique et fugitive vision que Stanley Kubrick ait choisi de nous livrer des extra-terrestres -ou entités cosmiques- qui guident l'astronaute David Bowman (Keir Dullea) à travers la Porte des Étoiles vers l'Infini, dans ce qui restera l'éternel chef-d’œuvre du cinéaste américain, 2001 L’Odyssée de L’Espace (2001 A Space Odyssey). Kubrick avait judicieusement opté pour une vision purement symbolique : sept mystérieux cristaux tétraédriques.

Sept - Chiffre ésotérique et religieux par excellence, et nombre symbolisant la perfection et le divin dans la Tradition. Sept cristaux de lumière qui accompagnent le survol de David Bowman au dessus des plaines spatiales solarisées imaginées par l'un des deux plus grands cinéaste de tous les temps (l'autre étant Hitchcock), que fut Stanley Kubrick.