Puis en 2013, Silvestre évoqua une exposition brésilienne itinérante qui s’intitulait Brasilia. Un demi-siècle de la Capitale du Brésil et qui projetait de faire halte à Paris à l'Espace Niemeyer. J'établis alors le contact entre Gérard Fournier (l’administrateur de l’Espace Niemeyer), et le commissariat de l’exposition.
Je le fis par amitié et reconnaissance envers Silvestre et par amitié et reconnaissance pour Gérard, en respect et connaissance de l’amour commun et sincère pour Brasilia qui animait ces deux hommes. Une sélection de mon travail inspiré par Brasilia fut présenté au sein de cette exposition, dans son édition parisienne, à la demande de Silvestre.
En conclusion, en me remémorant tout ce que je dois à Elaine Ruas, je la remercie aussi de m’avoir fait rencontrer cet homme, pour qui générosité et dynamisme ne sont pas de vains mots. Qualités parmi bien d'autres que se partagent cette femme et cet homme.
Donc, merci Silvestre Gorgulho, pour tout. Pour l’art, et pour la poésie, et pour le cœur sur la main tendue à ces Indiens des origines, qui émeut et interpelle.
Ceux du Brésil ; de l’Amazonie, du Sertão et du Cerrado, que l’Homme blanc a si peu écoutés mais qui eux entendaient si bien le langage de la Nature. Destin commun d’avec leurs frères d’Amérique du Nord auxquels Joni Mitchell, muse et étoile au sein de mon propre panthéon, a rendu hommage si souvent dans son œuvre, en dénonçant à l’identique le génocide, la spoliation, le mépris et l’arbitraire.
Les grandes causes communes ne naissent pas par hasard, mais des grands esprits qui se rencontrent, et qui les soutiennent.