Et puis, la visite faite à l'Université de Brasilia où nous-nous rendîmes Juliette et moi pour distribuer -et afficher partout où nous le pûmes sur les murs-, le carton d'invitation de l'exposition, afin que professeurs et étudiants de l'enceinte universitaire puissent assister au vernissage.
Enfin, cette soirée de début d’été de l’Hémisphère sud chez l’artiste brésilien Darlan Rosa où Elaine Ruas était conviée, et à laquelle la volcanique directrice de la galerie qui m’exposait nous avait tous deux invités avec sa générosité habituelle.
Une soirée mondaine brasiliense où Juliette, sociable et charmante comme à l’habitude, brilla autant par sa bonne humeur et ses éclats de rire que les sculptures lumineuses et colorées du plasticien, que nous découvrîmes ensemble de nuit lors d’une soirée suivante en nous baladant autour du Mémorial Juscelino Kubitschek.
Nuits enchantées de Brasilia, parmi lesquelles celle si spéciale et unique du vernissage de mon exposition ; et toutes celles que nous eûmes le plaisir de partager à Paris ou ailleurs depuis, avec bien sûr et inévitablement les empoignades intellectuelles et les débats musclés qui vont avec (comment pourrait-il en être autrement avec quelqu’un qui traverse à pied l’Axe monumental de Brasilia juste au moment où les feux passent au vert pour les voitures?), mais à chaque fois avec la certitude que le rire cristallin, l'optimisme et l’insouciance de Juliette Vincent ont finalement -et heureusement-, toujours le dernier mot.