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Depuis 2002, je n'ai jamais pu trouver une explication qui vaille, relativement à ce qui s'était passé à l'époque à New-York. Le témoignage fourni par Gédéon Naudet en 2019 à mon amie contribue-t-il à clarifier les choses ? Au vus et sus de la somme des informations qui précèdent, chacun sera libre de se faire son opinion -comme je me suis fait la mienne.
2021 : une épiphanie.
Mais si je n’ai jamais pu trouver d’explication rationnelle aux événements survenus en 2002, j’ai eu confirmation en 2021 du destin qu'auraient pu connaître mes toiles si l’homme qui les avait reçues et conservées avait joué le jeu.
Cette sorte d'épiphanie advint lors de la refonte de mon site web en 2021.
J'avais alors décidé de développer et de documenter davantage les différents chapitres de ce site, tant sur un plan visuel que conceptuel et informatif, en le repensant de fond en comble. Pour ce faire, je m’étais plongé dans une grande partie de la documentation que j'avais conservée depuis des années, en rapport à tous les sujets que mon site abordait. Parmi cette masse d’informations, figurait un livre intitulé "Imagining Ground Zero", publié en 2004 par Suzanne Stephens avec Ian Luna et Ron Broadhurst.
Je n'avais jamais entendu parler de ce livre jusqu'en 2016, lorsqu'un ami me l'avait offert. Je l’avais bien évidemment parcouru alors, curieux de découvrir les multiples facettes des propositions officielles que la LMDC avait sélectionnées en 2001 et 2002, ainsi que les anecdotes qui leur étaient liées, notamment les péripéties du projet de Daniel Libeskind, lauréat du concours LMDC en 2002. Mais étant complètement absorbé en 2017 par mon activité artistique très dense de l’époque, focalisée sur des thèmes étrangers à celui du World Trade Center, je n’avais pas eu l'occasion de lire entièrement cet ouvrage. Ce que fis naturellement en 2021, lorsque je commençais à remodeler et approfondir le chapitre du World Trade Center pour mon nouveau site web.
En 2021, je découvris que cette demande faite à James Hanlon de médiatisation de mes toiles n’était ni extravagante, ni irréaliste. J’eus confirmation que cette démarche, eût-elle été entamée par lui, n’était pas vouée dès le départ à l’échec. Car le contexte de l’époque lui était objectivement favorable : de réelles opportunités existaient bel et bien en 2002 à New York pour des initiatives comme la mienne.
En effet, je m'aperçus que neuf mois avant décembre 2002, (date à laquelle j’avais débarqué à New York avec mes toiles sous le bras pour proposer à James Hanlon de tenter de médiatiser leur message envers les habitants de la Grosse Pomme), le galeriste Max Protetch avait présenté dans sa galerie de Chelsea une grande exposition ouverte au public : "A New World Trade Center". Cette exposition avait connu un prolongement avec la publication de son catalogue en 2002 : "A New World Trade Center Design Proposals".
Cette exposition réunissait un ensemble de projets spontanés, qui livraient chacun leur propre vision de l’avenir de Ground Zero. Ainsi le contexte de fin d'année 2002 faisait de Max Protetch un interlocuteur potentiel idéal, que James Hanlon pouvait facilement approcher, fort du statut que lui avait conféré son documentaire multi-primé New York : 11 Septembre. Dès lors, on peut raisonnablement envisager que le galeriste ait pu au moins accepter de jeter un coup d'œil sur mes toiles ; pas forcément en sa qualité de professionnel de l’art car je n’ai pas la prétention de croire que mon travail pictural ait pu nécessairement l’intéresser. Mais simplement son implication dans l'événement que lui-même avait organisé neuf mois auparavant aurait pu éventuellement inciter Mac Protetch à participer à la diffusion du concept présenté par mes toiles auprès des habitants de New York. Avec le recul, et étant donné le retentissement en 2002 de l’exposition "A New World Trade Center", est-il concevable qu'un New Yorkais comme James Hanlon, qui avait participé à un documentaire internationalement primé sur les Attentats du 11 Septembre, ait pu ne jamais entendre parler en 2002 d'une exposition à New York sur le même thème, ni de son promoteur ?