Bifurcation musicale qui signe l'éternelle marque de fabrique de Rickie Lee Jones, comme chacune de ces compositions multidimensionnelles qu'elle a toujours affectionnées ailleurs et auparavant.

Ainsi se conclut non pas une analyse qui se voudrait approfondie ou exhaustive de la carrière de Rickie Lee Jones, mais juste le résumé de "deux ou trois choses que je sais d'elle" (en clin d'œil au titre du film de Godard).

Une esquisse basée sur la démarche de liberté, de vulnérabilité assumée et de fragilité en zigzags, avec ses pieds-de-nez à la routine, si typiques de Rickie Lee Jones.
Démarche qui tous comptes faits, de son premier album éponyme et son chef-d'œuvre Pirates à tous ceux qui leur ont succédé depuis, fut toujours la sienne.

Une liberté d'esprit, de ton et de curiosité artistique qui continuent d’entretenir la nature d’ovni musical de Rickie Lee Jones dans le paysage des auteurs-compositeurs-interprètes américains. Une trajectoire artistique au long cours qui alimente son statut de musicienne et chanteuse majeure. Une route tracée sur tous les Versants de l'existence, ceux de l'Ouest comme ceux réputés plus "Jazzy" -et tous les autres.

Confirmant ainsi ce que l'on a toujours su, à savoir que dès les débuts fracassants de Rickie Lee Jones en 1979, on avait bien eu affaire à une figure de légende, au cœur surdimensionné.