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Et dans ce contexte, je me remémore ma peinture Manifesto de 2002, et les mots qui y décrivaient ma vision des futures nouvelles Tours Jumelles de Manhattan :
"C'est la raison pour laquelle j'ai recouvert de verres-miroirs leurs parois, précédemment constituées d'un maillage de poutrelles d’acier (sur les anciennes tours disparues).
Ces revêtements de verre ne laisseraient pas voir l'intérieur des Tours, sauf la nuit lorsque les étages s’illuminent.
La teinte de ces verres-miroirs serait l'or cuivré à partir du sol ("Ground Zero"), cette teinte se muant progressivement en un bleu éclatant jusqu'au sommet des Tours, dans un subtil dégradé de tonalités allant de l'or vers le bleu.
Au sommet, le bleu des tours donnerait l'impression qu'elles se fondent dans le ciel.
Et toute la structure des tours reflèterait ainsi, jour après jour, l'azur du ciel, et aussi le passage des nuages dans le ciel, de nuages parfois lourds et sombres, un reflet de nos vies telles qu’elles s'écoulent, en vérité."
Aujourd'hui, je regarde le One World Trade Center, quartz géant à l’assaut du ciel qui se reflète sur toutes ses facettes.
Et je vois, posé non loin à ses pieds, l’oiseau blanc de Calatrava.
En 2001, j’avais imaginé un oiseau aux plumes de mirroirs sur le parvis du nouveau site, et des tours de verre revêtues de morceaux de ciel.
D’une certaine manière, ils sont là aujourd’hui.